Les agissements caractérisés de violences sexistes et sexuelles restent largement répandus dans notre société. Ils ont été particulièrement mis en lumière ces dernières années par des phénomènes ayant pris source dans les réseaux sociaux et médias, aboutissant à la judiciarisation de plusieurs témoignages.
Dans la lignée des mouvements tels que #balancetonporc, #Metoo, c’est la généralisation de ces comportements qui a été révélée, dans des secteurs aussi variés que le sport, le cinéma, l’audiovisuel mais également les milieux politiques à l’échelle nationale et internationale.
Pour autant, si ces agissements sont désormais qualifiés de délits, voire de crimes, la connaissance de la loi, la reconnaissance des faits, et les recours possibles pour les victimes sont encore méconnus.
C’est toute une chaîne de responsabilités qui doit être identifiée dans la lutte contre les violences à caractère sexiste et sexuel. Cela implique de prendre en compte à la fois le statut et la parole de la victime, d’accompagner les témoins, mais aussi les auteurs dans la prise de conscience de leurs actes et d’interroger l’organisation pour déterminer en quoi elle peut prévenir ce type de comportement.
Lutter contre ces agissements est un axe majeur de la promotion de l’égalité Femme/Homme, en ce que les discriminations de genre sont le premier facteur d’inégalité : d’une part par le climat d’insécurité qu’elles occasionnent, mais aussi par la favorisation des effets type « plafond de verre » qu’elles favorisent.
1. Rappel des fondamentaux : les droits, l’accompagnement et l’orientation des victimes, l’identification des situations, la politique de prévention, réactions et sanctions...
2. Identifier et définir les stéréotypes et les notions autour du sexisme et du harcèlement
3. Le cadre législatif
4. Le réseau partenarial